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27 avril 2012

Johnny Hallyday à Los Angeles

 

LE FIGARO.Fr

 

Johnny Hallyday renaît avec maestria à Los Angeles

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Par Jean-Paul Chaillet Mis à jour le 25/04/2012 à 12:56 | publié le 25/04/2012 à 12:19Réagir
Johnny Hallyday au Stade de France en 2009.
Johnny Hallyday au Stade de France en 2009.Crédits photo : © Philippe Wojazer / Reuters/REUTERS

Le Taulier s'est relevé tel un phénix hier soir à Los Angeles, pour le premier concert de sa mégatournée mondiale. La revanche est prise, nous y étions, on vous raconte.

«Tiens, des Français qui font la queue sans râler!» Exclamation d'un médecin américain que son épouse française a emmené ce mardi soir 24 avril au concert inaugural de la nouvelle tournée de Johnny Hallyday à Los Angeles. Il est 19 heures et la file d'attente patiente avant l'ouverture des portes de l'Orpheum Theater de Los Angeles, institution Art déco datant de 1926. Salle d'une capacité de 2000 places, dont les prix vont de 53 à 157 dollars (entre 40 et 118 euros).

 

La file d'attente patiente avant l'ouverture des portes de l'Orpheum Theater de Los Angeles.
La file d'attente patiente avant l'ouverture des portes de l'Orpheum Theater de Los Angeles.

 

Il est 20h25 et le public, manifestement d'une majorité de Français de tous âges, a patienté avec enthousiasme pour assister au grand retour du Taulier sur scène.

Choix très symbolique pour cette 181e tournée, comme il l'a déclaré le matin même à RTL, «que de redémarrer ici dans cette ville où j'ai failli laisser ma peau». C'était en décembre 2009, il avait frôlé la mort à la suite de graves ennuis de santé qui lui avait fait annuler le reste de son Tour 66.

Silhouette juvénile pour un rocker qui fêtera bientôt ses 69 ans

Après la présentation d'un bref film récapitulatif sur sa vie, le rideau se lève enfin et il est là, entouré de ses musiciens et de ses trois choristes, dans une tenue «bad boy chic» tout en cuir concoctée par Sarah Burton, la styliste de la griffe Alexander McQueen, un gant assorti à la main droite. Silhouette juvénile. Démarche souple et tonique. Pas celle d'un rocker qui fêtera ses 69 ans dans quelques semaines.

La voix est forte et d'une impeccable maîtrise

«Bonsoir», lance-t-il de cette voix si souvent imitée. «Je suis drôlement content d'être là.» En réponse, une salve d'applaudissements nourris lui prouve qu'il n'est pas le seul. Puis il attaque avec une section rock'n'roll très électrique qu'il ouvre très fort avec Allumez le feu. La salle s'embrase illico. Debout d'emblée, conquise. La voix est forte et d'une impeccable maîtrise. Il enchaîne avec Je suis né dans la rue puis sans interruption plusieurs autres titres parmi lesquels une version électrisante de l'incontournable Gabrielle puis de Ma Jolie Sarah et Ne joue pas de rock and roll pour moi, toute aussi percutante. Avec Quoi ma gueule, la salle est en transe.

Au bout d'une heure, et sans entracte, il passe à la phase acoustique unplugged qu'il commence avec L'Idole des jeunes, l'un de ses premiers succès datant de 1962, mais qui n'a pas pris une ride grâce à une version réarrangée. Comment se lasser du toujours émouvant Quelque chose de Tennessee…dont le public reprend le refrain en chœur. Impressionnant aussi son duo avec Amy Keys pour une reprise du I Who Have nothing de Tom Jones.

Il est toujours Johnny, le seul, l'unique

En un peu moins de deux heures et 24 chansons (parmi les 1000 qu'il compte à son répertoire), Johnny fait la démonstration éclatante qu'il est toujours Johnny, le seul, l'unique. À le voir bouger avec une grâce féline et animé d'une incandescente énergie, impossible donc de ne pas être impressionné par la performance de monstre sacré dont la parfaite maîtrise de la scène et le contact fusionnel instantané avec le public sont restés intacts. Sans compter la symbiose avec ses musiciens sous la direction musicale de Yarol Poupaud, également

 

Johnny Hallyday sur le plateau de l'émission «Le Grand Journal» sur Canal + à Paris, le 28 mars 2011.
Johnny Hallyday sur le plateau de l'émission «Le Grand Journal» sur Canal + à Paris, le 28 mars 2011.
guitariste. Avec, entre autres, Geoff Dugmore à la batterie et le sidérant Greg Zlap, génie à l'harmonica. Le tout dans une mise en scène inspirée signée Bernard Schmitt.

 

Succès irréfutable donc pour cette première étape parfaitement réussie d'une mégatournée qui reprendra, assortie de divers changements scéniques, en France le 14 mai à Montpellier et s'achèvera le 22 décembre à Marseille. Cinquante-cinq dates en tout d'un circuit qui l'amènera aussi notamment à Québec, Montréal, New York, Londres Moscou et Tel Aviv.

À Los Angeles, le phénix du rock français voulait faire trembler son public d'émotions. Mission accomplie avec une aisance magistrale.

LIRE AUSSI:

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Par Jean-Paul Chaillet
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