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4 août 2012

Kad Merad, Superstar. Vedette rapide

 

PARIS MATCH

culture-match | mercredi 29 août 2012

Superstar. Vedette rapide

Kad Merad | Photo DR

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Paru dans Match

Superstar de Xavier Giannoli avec Kad Merad, Cécile de France, Stéphane Wojtowicz, Louis-Do de Lencquesaing, Ben, Alberto Sorbelli…

Toute la journée, Martin Kazinski (Kad Merad) recycle les ­composants ­électroniques que sécrète notre ­société de surconsommation. Ce Français moyen est le stéréotype même du gars content de son sort. Mais c’est un ­mauvais sort qui va le frapper quand, sortant de chez lui, il a la ­stupéfaction de voir les passants le saluer avec ­empressement, l’appeler par son nom, insister pour être pris en photo avec lui, lui faire signer des autographes… Du jour aux lendemains qui déchantent, Martin est ­devenu une « Superstar » adulée de tous. Paniqué, croyant à une blague, le bonhomme refuse cette gloire infondée. Désirant mettre un terme à ce cauchemar surréaliste, il accepte de se rendre dans l’émission d’une ­animatrice en vue (Cécile de France), afin de mettre un terme à ce malentendu. Mais sa ­prestation a l’effet inverse, la ­Martinmania se répand comme une lave médiatique où l’infortuné risque de se brûler les ailes… de la renommée.

Trop banal pour être fantastique, trop déprimé pour être ­distrayant

Jadis, approximativement entre les ­dinosaures et Elvis Presley, l’homme adorait ses dieux, montait au pinacle ses héros, révérait ses Victor Hugo, ­vénérait ses Pasteur, et il finit même par ­idolâtrer les lofteurs de ­l’atterrante télé-réalité. Nous sommes entrés dans l’ère des stars et chacun veut en être une. Amour, gloire et beauté ­remplaçant ­liberté, ­égalité, ­fraternité. On ­comprend que Xavier Giannoli ait eu envie, à ­travers une fable, de ­s’attaquer à cette société « anonyme » du « tout, tout de suite » et du Net plus ultra. Le ­problème est que le point de départ d’un film, même ­absurde, se doit d’être solide pour que l’attention du spectateur puisse ­s’appuyer dessus. Bref, il faut y croire un minimum. Et, pour le coup, on n’est ni chez Kafka ni chez Woody Allen qui – hasard ? –, dans « To Rome With Love », nous a servi le même plat en ­juillet ­dernier, avec ­Roberto ­Benigni dans un rôle identique à celui de Kad Merad. Mais Woody, lui, expédie l’affaire en quelques minutes, quand il faut près de deux heures au réalisateur français pour aller au bout de sa ­tragi-comédie ­médiatique. On ne s’ennuie pas pour autant mais, aussi ­attachant soit-il, Kad Merad ne parvient pas à nous faire croire à la façon dont réagit son personnage. Trop banal pour être fantastique, trop déprimé pour être ­distrayant, « ­Superstar » n’est, en fait, ni un film drôle ni un drôle de film.Point final

 

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