Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CLUB DE LA GAIETE-AUSSONNE
Archives
Visiteurs
Depuis la création 97 153
20 janvier 2013

Une bonne année 2012 pour le cinéma français

 

LE FIGARO.fr

 

 

 

INFOGRAPHIE - Les trois gros succès de 2012 - Taken 2, Intouchables et The Artist - entraînent dans leur sillage des films plus typiques de la French touch.

 

Une année exception­nelle. Jamais le cinéma français n'a eu autant de spectateurs dans le monde qu'en 2012. Selon les chiffres d'Uni­france, organisme de promotion du 7e art à l'étranger, les films français ont été vus par 140 millions de spectateurs et ont enregistré 875 millions d'euros de recettes l'année dernière. Soit le double par rapport à l'année précédente, tandis que les entrées font un bond de 88 %. Ce succès est dû à des valeurs sûres, autant qu'à de belles surprises. Le miracle d'Intouchables n'a pas concerné que la France. Le reste du monde a suivi, avec 30,46 millions d'entrées cumulées hors de nos frontières. Ce succès est d'autant plus remarquable que la comédie est, avec le film policier, le genre qui s'exporte le moins bien. De plus, dans la majorité des cas, les films français les plus performants sont de langue anglaise.

Année atypique, donc, les films de langue française ont réalisé 66 millions d'entrées, soit une hausse de 142 %. La question ne s'est pas posée pour le film muet The Artist, qui occupe la troisième place du podium avec 13,3 millions d'entrées dans le monde et qui a été distribué dans 45 pays. Une chose est sûre, ni Intouchables, ni The Artist ne répondaient aux critères habituels qui font les succès internationaux.

La réussite de Taken 2 , tout droit sorti des studios de Luc Besson et champion toute catégorie des films français en 2012 avec plus de 46 millions d'entrées dans le monde, était plus prévisible. EuropaCorp qui applique les recettes du cinéma américain à ses grosses productions - depuis le choix du film d'action à la création de franchise - mise clairement sur la langue anglaise pour construire sa rentabilité.

Ces trois films, en tout cas, ont concentré 65 % de la fréquentation globale. Vingt millions d'entrées sont imputables aux autres films de langue française, dont ­Astérix et Obélix au service de Sa Majesté , Un monstre à Paris ou Amour qui sont au-delà du million d'entrées. Si l'on compte les films minoritaires français, 11 ont dépassé ce seuil symbolique.

Aussi, pour Antoine de Clermont-Tonnerre, président d'UniFrance, «sans ces trois plus gros films, le cinéma français aurait un score dans la ligne des années précédentes. Une quarantaine de films français aujourd'hui bénéficient d'une notoriété internationale». En 2012, le nombre de sorties de films français a augmenté à travers le monde pour atteindre 1650 contre 1624 en 2011. «Malgré la difficulté du marché, du fait notamment de la crise économique et de l'évolution du parc de salles dans le monde qui ne favorise pas les cinémas européens et français, poursuit le président d'Unifrance, l'existence à l'international commande souvent l'équilibre financier des films. Les minimums garantis apportés par les distributeurs internationaux vont représenter les 5 à 10 % de budget qui manquent pour financer le film, y compris de langue française.»

Blockbuster contre petit film d'auteur

Parmi les huit films qui ont totalisé des entrées comprises entre 500.000 et un million, on compte certes des œuvres typiques de la qualité française comme Le Prénom, ou La Délicatesse , mais aussi des films grand public comme Sur la piste du Marsupilami , et d'auteurs comme Amour et De rouille et d'os . Deux films d'auteur calibrés pour le marché international, du fait de la notoriété de leurs réalisateurs- Michael Haneke et Jacques Audiard et du casting, avec une Marion Cotillard très prisée sur le marché international. «L'Espagne, le Japon, l'Italie et l'Allemagne sont en perte de vitesse. Ces pays sont supplantés par les marchés émergents comme le Brésil, la Russie et la Chine qui sont plus attirés par le blockbuster américain que par le petit film d'auteur, souligne un acteur influent du marché. Si l'on exclut les trois plus gros succès de 2012 qui ne sont pas sans rappeler ceux d'Amélie Poulainou de La Marche de l'empereur, le marché profite aux films bénéficiant de la “French touch” et ceux d'auteurs capables de rapporter des prix - donc peu risqués pour les acheteurs internationaux - et touchant une cible plus âgée et aisée dans le monde.»

 

 

LIRE AUSSI:

» ÉDITION ABONNÉS- En coulisses, avec ceux qui vendent les films

» Cinéma français: le grand déballage

  • .

Réagir à cet article

 

 

 

.

 

Pour commenter cet article, veuillez vous connecter avec votre compte Mon Figaro.commenter

 

Publicité
Commentaires
CLUB DE LA GAIETE-AUSSONNE
  • Détente, divertissements, convivialité assurés. jeux de cartes, scrabble, ... Repas à thèmes, dansants. Grands lotos; Voyages d'une journée (voyage, restaurants, découvertes). Concours de belote inter-villages.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
CLUB DE LA GAIETE-AUSSONNE
Publicité