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19 février 2013

Jean Dujardin: “Je ne m’appelle pas From the Garden”

PARIS MATCH

 

 

Jean Dujardin: “Je ne m’appelle pas From the Garden”

Jean Dujardin, lors des Oscars 2012. | Photo Mike Blake/Reuters

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Ce matin, l’acteur le plus renommé du cinéma français a été reçu par Europe 1. A une semaine de la cérémonie des Oscars lors de laquelle il remettra celui de la meilleure actrice, Jean Dujardin se confie au micro de Bruce Toussaint et rappelle inlassablement l’amour qu’il porte à son métier.

«Welcome back !» lance le présentateur Bruce Toussaint. Il y a tout juste un an, la nouvelle coqueluche française d’Hollywood raflait l’une des distinctions les plus prestigieuses du cinéma avec l’Oscar du meilleur acteur pour «The Artist». Dans une interview exclusive accordée à Europe 1, Jean Dujardin revient sur ses projets et se livre à l’antenne après une période de discrétion. Malgré ses projets américains, il assure que c’est bien en France qu’il souhaite poursuivre sa carrière.

«J’adore ma situation»

Jean Dujardin est un patrimoine français, et il le restera. L’animateur est revenu avec humour sur ce qui a été pour lui un obstacle de taille : l’anglais. «Il y a un rejet, ça c’est sûr. C’est une vieille fêlure, un vieux complexe d’écolier il n’y a rien à faire» avoue-t-il. A la question «êtes-vous devenu un acteur américain ?», le frenchy rétorque franchement «Non ! C’est bien Dujardin et pas From the Garden !».

En toute simplicité, l’acteur explique ne pas répondre aux fantasmes du public. «Moi je ne suis pas là-dedans». Une carrière hollywoodienne s’ouvrait devant lui grâce au sésame de l’Oscar. Pourtant, c’est modestement qu’il y renonce. «Je ne serai jamais un acteur américain, ça c’est sûr.» Il réserve une place d’honneur à son pays natal : «Je suis vraiment en attente de films en France. J’adore ma situation, et je ne veux pas plus».

Möbius, «thriller érotique sur fond d’espionnage»

Avec le réalisateur Eric Rochant, Dujardin vient de tourner Möbius, qui sortira le 26 février.Une histoire d’espionnage Made in France et Monaco où il joue Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes, épris d’amour pour Alice, incarnée par Cécile de France. «C’est un petit peu compliqué comme ça mais ça ne fait pas mal» rassure-t-il en plaisantant. «C’est un film très singulier, presque un film d’auteur».

«Eric a beaucoup travaillé sur le plaisir, le désir, sur la peau» se passionne l’acteur pour son dernier film. «Mais attendez, vous êtes en train de nous dire, qu’en fait, vous aviez envie de tourner une histoire d’amour ?» s'étonne Bruce Toussaint. Oui, il admet avoir accepté cette part romantique en lui. «C’est ça qui est intéressant. J’ai pu jouer ma stoneface (mon visage fermé, Ndlr), faire le Ryan Gosling de Drive».

Après l’Oscar, il n’y a étonnement pas eu d’angoisse particulière. «L’Oscar on le pose et on ne le regarde plus. Il y a deux solutions, soit on vit avec et ça devient insupportable et vous devenez un connard; ou alors vous vous dites que c’est formidable mais que ça reste ponctuel» commente, rationnel, l’acteur. Pour l’instant j’avais fortement envie de retourner à mon métier».

L’après Oscar : est-il devenu le patron du cinéma français ?

Dujardin est gêné lorsqu’on évoque son statut de superstar du cinéma français. «Non, c’est pas comme ça que je le vois. J’ai un rapport très intime avec mon métier. C’est entre lui et moi que ça se passe. Le reste c’est vous qui le dites, ce sont les gens qui parlent». Être populaire oui, mais le patron, pas vraiment. Il a juste envie de nouveaux horizons, de nouveaux défis. Dujardin tend la perche à l’un des réalisateurs les plus prisés : Claude Lelouch. «A chaque fois on se loupe. Il me propose des choses mais je lui dis non parce que ça ne me ressemble pas. Mais je serai très curieux d’aller faire un Lelouch». Il serait aussi intéressé par une collaboration avec Jean-Paul Rappeneau («Cyrano de Bergerac»)

Les plaisirs simples d’un mec normal

Alors, Bruce Toussaint lui a posé la question que nous nous posons tous : «Comment arrivez-vous à être un mec normal ?» Hésitant, le Frenchy perd ses mots, mais sourit, amusé par la question. «J’aime des choses très simples, me promener dans Paris, écouter de la musique, aller dans les bars et manger un tartare. Plus je vis des choses extraordinaires, (plus) j’aime ces choses simples. J’adore être au Festival de Cannes le soir, et au Monoprix le lendemain».

Après la polémique sur le salaire des acteurs et des footballeurs, Jean Dujardin vit très sainement et dénonce «une chasse aux sorcières». «Moi j’ai l’impression d’être un peu naïf, mais j’ai l’impression qu’on ne me veut pas de mal. Je suis droit dans mes pompes, j’ai pas l’impression d’être un imposteur. Quand il y a un film que je veux faire, j’adapte mon cachet. Ce qui est chiant, c’est qu’on nous oblige à le dire. Forcément, d’un coup ça devient douteux, on a l’impression d’être des voleurs.» Dimanche prochain, il sera aux Oscars pour remettre un prix, celui de la meilleure interprétation féminine. Il espère honorer Emmanuelle Riva qui a récemment décroché un Bafta pour le film «Amour» de Haneke et scander «Oh putain, Emmanuelle Riva».

Découvrez l'intégralité de l'interview Point final

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