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10 mars 2013

NO DE PABLO LARRAIN REÇOIT LES ÉLOGES DE LA PRESSE SPÉCIALISÉE

PURE CINE

Avec son film intitulé No, le réalisateur chilien Pablo Larrain lutte bec et ongles pour se faire une place au soleil des sorties de la semaine. Le box-office intermédiaire n'est pas à sa faveur. Par contre, les critiques français sont enchantés.

Pas d'inquiètude ! Gael García Bernal fait semblant de dormir. Dans No, l'acteur incarne le publicitaire René Saavedra...
Pas d'inquiètude ! Gael García Bernal fait semblant de dormir. Dans No, l'acteur incarne le publicitaire René Saavedra...© Wild Bunch Distribution
     

Cette semaine est riche en sorties cinéma ! Le spectateur ne doit pas s'en plaindre car ce n'est pas toujours le cas. Terrence Malick et son somptueux A la merveille tiennent évidemment le haut de l'affiche, tout comme Au bout du conte du tandem Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri qui a, non seulement conquis la critique, mais aussi celui du public à la vue des premiers chiffres attenants aux fréquentations parisiennes. En parlant de box-office intermédiaire, le casting de Spring Breakers, du réalisateur (white trash) Harmony Korine, a certainement permis à l'Américain de tirer son épingle du jeu. Mais 20 ans d'écart de David Moreau avec la sublime Virginie Efira reste en embuscade avec un chick lit rafraîchissant. Pour les plus jeunes, Hansel & Gretel : Witch Huntersde Tommy Wirkola est un passage obligé pour un authentique instant de plaisirs gore. Autre challenger : No de Pablo Larrain. Le film traite de la chute du dictateur Pinochet : un sujet peu fédérateur certes mais dont la qualité de traitement et l'interprétation de son rôle titre, Gael García Bernal, ont séduit la presse hexagonale. A propos, voici un tour d'horizon des critiques français pour se convaincre de ne pas mourir stupide.

Pour Étienne Sorin dans Evene : "No est une sorte de making of désenchanté de cette campagne pour la démocratie. Un objet cinématographique atypique, qui utilise très peu mais à bon escient les ressorts de la narration (la vie privée de Saavedra, séparée d'une militante anti-Pinochet farouche ; l'affrontement feutrré du même Saavedra avec le patron de son agence de pub, consultant pour le camp du oui). Et une réflexion passionnante sur l'emprise de la communication sur les régimes démocratiques."

Pour Cécile Mury dans Télérama : "Pour mieux se plonger dans l'époque, No a été tourné, d'ailleurs, avec d'authentiques caméras des années 1980, qui donnent à l'image un inimitable grain "vintage". Et il est émaillé de "vrais" clips télévisés. C'est drôle, souvent. Grinçant, presque toujours. C'est que Pablo Larraín n'est pas allé fouiller pour rien dans la brocante des images : il a cherché à sonder une période charnière. Comprendre pourquoi et comment le "non" a triomphé..."

Pour Christophe Carrière dans L'Express : "La force de No est d'éviter à tout prix les sillons habituels de la fiction. Pas question de jouer sur le suspense, l'angoisse ou le sentiment. Entrecoupé d'images d'archives, le film raconte une période précise et méconnue du public international. Et le cinéaste sait qu'il n'a point besoin d'ajouter d'effets pour passionner le spectateur. Il reste sobre, humble, efficace. On vote pour."

Pour Pierre Vavasseur dans Le Parisien : "Le charismatique Gael Garcia Bernal incarne ce chevalier des temps modernes. No est un film captivant qui passionnera ceux qui s'intéressent à la force du langage."

Pour Jean-Baptiste Morain dans Les Inrocks : "No, au contraire de son titre, est un film enthousiasmant, souvent drôle (avec une amertume palpable), galvanisant, qui clame le pouvoir de la communauté, du collectif et de l'humour, quand ils parviennent à rendre attirante la démocratie et à en faire une promesse d'avenir. Rien que ça."

Pour Thomas Baurez dans Studio Cine Live : "L'une des grandes idées de la mise en scène de Larraín est d'utiliser le même format d'image que les clips audiovisuels d'époque afin de brouiller les frontières entre la fiction pure (le film) et impure (les pubs). À la fois mise en abyme et jeu de miroir, voilà un long métrage passionnant, stimulant et jubilatoire. Et allez, puisqu'on est lancé, une dernière pour la route : le 6 mars, dites oui à No ! Bim."

Pour Christophe Narbonne dans Première : "Une fois dépassé l'écueil de l'aspect visuel du film (pour être raccord avec les vrais documents d'époque, Larraín a donné un rendu VHS à l'image), on est complètement happés par cette histoire universelle dont le héros (formidable Gael García Bernal), partagé entre le bien commun et son destin personnel, épouse les contradictions."

Pour Sophie Grassin dans Le Nouvel Observateur : "Sur la forme, le choix d'uniformiser toutes les images, archives et réel filmé par une caméra vidéo de l'époque, se révèle assez laid, mais l'épopée, à la fois comique et haletante, fait mouche."

Il n'y a que François Blet dans aVoir-alLire qui semble être passé à côté du film : "Super-doc et petit film, No est une oeuvre fondamentalement utile, complice de vos neurones mais étrangère à vos tripes."


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