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20 juin 2013

Les Beaux Jours: l'amour n'a pas d'âge

LE FIGARO.fr

        

    

Fanny Ardant, jeune retraitée venue chercher le calme sur les plages du Nord, va transgresser les conventions.

Fanny Ardant, jeune retraitée venue chercher le calme sur les plages du Nord, va transgresser les conventions.                                            Crédits photo : Crotto/LesFilmsduKiosque/LePacte/Crotto/LesFilmsduKiosque/LePacte

Entre désarroi et passion, Fanny Ardant fait Les Beaux Jours de Marion Vernoux. Une comédie sentimentale au charme tiède.

                       
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«Les beaux jours», c'est l'enseigne encourageante d'un club de loisirs du troisième âge, dans une petite ville des bords de la mer du Nord. Une grande dame blonde débarque là, hésitante, intimidée, dépaysée. Caroline (Fanny Ardant) fait ses débuts dans la vie de retraitée. Quand elle a fermé son cabinet de dentiste, ses filles lui ont offert un abonnement au club. Alors elle y va, moitié docile moitié sceptique. Elle essaie l'atelier de théâtre, mais rire ou pleurer sur commande, non, ce n'est pas son truc. La poterie non plus. Elle tente l'informatique, et là, c'est le coup de cœur. Pas pour les ordinateurs, mais pour l'animateur de l'atelier, Julien (Laurent Laffite), un jeune type charmeur qui lui laisse vite entendre qu'il est séduit autant qu'elle est troublée. En route pour l'aventure.

En accéléré, le film de Marion Vernoux passe du flirt léger à la liaison torride, aux morsures de la jalousie et à la rupture orgueilleuse. Julien a des copines de son âge, Caroline un mari à la tendresse blessée (Patrick Chesnais). Le roman de Fanny Chesnel d'où est tiré le film s'appelle Une jeune fille aux cheveux blancs (Albin Michel).

Plus de force et d'élégance

Voilà: c'est une foucade d'adolescente avec la lucidité de l'âge, qui lui donne à la fois de la gourmandise et de l'amertume. Il y a de jolis moments, qui doivent beaucoup au grand talent des interprètes. Laurent Laffite mêle finement la sincérité amoureuse et la distance du bel indifférent passant de l'une à l'autre. Patrick Chesnais s'y connaît en tristesse pudique et en ironie désenchantée. Et on aime toujours l'allure rétive de Fanny Ardant, sa façon indocile même de rentrer dans le rang.

Mais les acteurs ont plus de force et d'élégance que l'écriture un peu facile, qui coule tiède et se satisfait vite. On reste dans le prêt-à-porter des sentiments, dans ce conventionnel défi aux conventions qui sert à améliorer l'ordinaire sans le quitter. Quelque chose de mal ajusté dans le style fait ressembler Les Beaux Jours à la curieuse garde-robe de Fanny Ardant, qui lui donne un air emprunté. Sauf dans sa tenue de cow-boy: il manque peut-être au film ce naturel sans joliesse.


 

 

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