Dans cette version, comme dans la première, la science donne naissance à un être mi-homme, mi-robot. Dans le film de 1987, réalisé par Paul Verhoeven, l'insécurité qui gangrène la ville de Detroit à l'aube de l'an 2000 pousse la police à créer ce RoboCop pour lutter contre le crime. Dans la version 2014, l'idée est la même avec un policier qui, après avoir été gravement blessé dans une explosion, retrouve la vie derrière son armure métallique - noire cette fois, et non plus grise.
À côté des nécessaires effets spéciaux et explosions dignes d'un blockbuster, se dessine une histoire plus sentimentale autour de cet être hybride, marié et père de famille. Sa femme suit sa transformation, et le policier sera amené à rencontrer son fils sous ses traits de RoboCop. Une version moderne de la thématique déjà abordée dans la production de 1987: l'âme qui existe derrière le cyborg.
Le succès de 1987 avait donné naissance à deux suites, en 1990 et 1991. Depuis, les différentes tentatives de réadapter le héros d'acier n'ont jamais rencontré le succès. Le réalisateur José Padilha tentera de renouer avec ce succès. Un pari difficile, près de trente ans plus tard, alors que l'aube de l'an 2000 est bien loin derrière nous. Côté casting, Gary Oldman sera le médecin qui crée RoboCop. Pas de Hugh Laurie en méchant, en revanche, comme il en a été question. Le rôle reviendra à Michael Keaton.