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10 septembre 2013

L'astéroïde Jodorowsky bouscule le cinéma français

 

LE FIGARO.fr

 

        

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    • Mis à jour le 06/09/2013 à 17:25
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    • Publié le 06/09/2013 à 16:49
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L'astéroïde est baptisé «261690 Jodorowsky». (Crédits photo: HECTOR GUERRERO / AFP)

L'astéroïde est baptisé «261690 Jodorowsky». (Crédits photo: HECTOR GUERRERO / AFP)                                            Crédits photo : HECTOR GUERRERO/AFP

Ces derniers temps, Alejandro Jodorowsky est partout. Non seulement La Danza de la realidad, son nouveau film, sort actuellement les écrans, mais l'astronome Jean-Claude Merlin vient de baptiser une petite planète à son nom.

 

Depuis le temps qu'il sillonne l'espace et l'imaginaire, Alejandro Jodorowsky, 84 ans, ne pouvait rêver mieux que de se voir transformé en astéroïde. Imposant corps rocheux d'environ 5 km gravitant entre Mars et Jupiter, «261690 Jodorowsky» a été découvert il y a sept ans par l'astronome français Jean-Claude Merlin, et officiellement baptisé en hommage à l'artiste franco-chilien, surtout connu pour être le co-créateur avec Moebius de la bande dessinée de science-fiction L'Incal, sans oublier des séries comme «La Caste des Méta-Barons», «Les Technopères», «La Folle du Sacré Coeur», «La Cathédrale invisible» ou «Le Bouncer»..

«Avoir une planète baptisée à son nom, c'est un rêve, un peu comme devenir une sorte de Petit prince de Saint Exupéry, se rejouit Jodorowsky. Pour moi, ce Jean-Claude Merlin est, comme son nom l'indique, une sorte de magicien de la Table Ronde qui m'a fait un très beau cadeau. C'est le sommet de l'ego. Mon nom a atteint le cosmos. J'ai d'ailleurs tout de suite envoyé un email à mon ami Arrabal pour le rendre jaloux!» (Rires)

Un astéroïde (Crédits photo: ESA)

Un astéroïde (Crédits photo: ESA)  

Quant à l'astronome, il a expliqué qu'il avait«découvert cette petite planète le soir de Noël, le 24 décembre 2005, avec un télescope de 80 cm situé en Arizona que j'utilise via Internet depuis mon domicile». Il aura ensuite fallu plus de sept ans d'observation au Minor Planet Center, organisme rattaché à l'Union Astronomique Internationale (IAU), pour confirmer la découverte de «261690 Jodorowsky», sympathique corps astral qui tourne autour du Soleil avec un temps de révolution de 5 ans et demi et s'approche au plus près à 290 millions de km de la Terre.

Enfance dans la violence chilienne

Affectueusement surnommé «Jodo» par ceux qui le connaissent, le scénariste-réalisateur (fondateur du mouvement «Panique» avec Roland Topor et Fernando Arrabal) ne peut que se réjouir de cette actualité concomittante. Non seulement cette petite planète baptisée à son nom a fait son apparition dans le ciel, mais après vingt-trois ans de silence, le réalisateur La Montagne Sacrée vient de faire un vibrant retour sur le devant de la scène médiatique dans les salles avec son nouveau film La Danza de la realidad .

Avec le producteur Michel Seydoux, Jodo a également bien failli réaliser l'ancêtre du «blockbuster» au milieu des années 70. En se lançant dans l'adaptation du roman-culte «Dune» signé Frank Herbert, il comptait bien bouleverser les données de l'économie créative du cinéma de divertissement américain. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Mais quelque trentre cinq ans après, toujours grâce à son ami Seydoux, Jodorowsky a pu réaliser La Danza de la realidad , qui aura même été sélectionné à Cannes à La Quinzaine des réalisateurs.

On constate que la verve surréaliste de l'auteur y est restée intacte. Plus vivant que jamais, Jodo plonge le spectateur au coeur de sa propre enfance chilienne. Le tournage a d'ailleurs eu lieu à Tocopilla, ville natale de l'artiste. Onirique, violent, parfois gore, La Danse de la réalité raconte surtout la relation conflictuelle du jeune «Jodo» avec son père, un homme doctrinaire, intraitable, communiste militant incarné à l'écran par son propre fils Brontis.

Fidèle à l'esprit subversif et provocateur qui l'a toujours animé, Jodorowsky signe un film qui doit se regarder comme un astéroïde cinématographique total et poétique. Son imagerie liée au cirque, à la monstruosité, rappelle bien sûr l'exubérance du cinéma fellinien ou le Freaks de Tod Browning. Mais la voix off de Jodorowsky, rauque et profonde, est là pour nous rappeler qu'il est bien l'auteur de ce trip initiatique halluciné, véritable expérience cinématographique pure.

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