1975, Marseille. La French Connection fait la loi, et exporte de l'héroïne dans le monde entier. Au milieu de tout ce trafic, deux hommes : Gaëtan Zampa, parrain de la pègre ; et Pierre Michel, juge chargé du grand banditisme. L'affrontement va s'avérer tendu, personne n'en sortira indemne. Voilà, pour résumer, l'histoire de La French, le nouveau film de Cédric Jimenez avec Gilles Lellouche etJean Dujardin. En salles le 3 décembre, ce long-métrage se veut comme un héritier des grands films de polar à la française. Voici 5 bonnes raison d'aller découvrir le film dans les salles obscures...
1. La confrontation Jean Dujardin - Gilles Lellouche
Oui ils sont amis dans la vie, et souvent à l'écran (Les Petits Mouchoirs, Les Infidèles). Mais pour la première fois, La French met en scène Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans la peau d'ennemis jurés... et cela fait du bien. Non seulement parce que les deux comédiens sont crédibles, mais surtout parce que le duo fonctionne si bien que l'on sent la tension monter à travers leurs personnages. Des personnages bien plus complexes que ce qu'ils ne laissent paraitre. Les deux comédiens, brillants, portent le film et lui donne son ton énergique et franc.
2. Jean Dujardin, le patron
Si Gilles Lellouche dans la peau du parrain de la pègre Gaëtan Zampa impressionne par sa stature et son visage fermé, c'est Jean Dujardin qui apparait comme la lumière de ce film. Drôle quand il le faut, fragile mais surtout déterminé, le personnage qu'il incarne, celui du juge Pierre Michel, semble avoir été taillé pour lui. On a à l'écran du grand, du vrai Dujardin... l'acteur à l'élégance impeccable et au jeu subtil, à la fois calme et à fleur de peau.
3. L'histoire du juge Pierre Michel
Une histoire trop souvent oubliée. Celle de Pierre Michel, juge qui s'est fait un nom, un vrai, à Marseille en combattant le grand banditisme et notamment la French Connection. Un combat qui lui coutera d'ailleurs la vie, en 1981, alors qu'il n'avait que 38 ans. Dans les années 70, Marseille était en effet une plaque tournante du trafic de drogue au niveau mondial. La French Connection avait pu opérer pendant des années avant que le juge Michel ne décide de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. A travers le film de Cédric Jimenez c'est le courage, la dureté et l'audace d'un homme qui sont salués.
4. Marseille, personnage à part entière
La French met par ailleurs en scène un personnage magistral, discret mais pourtant bien présent : Marseille. La ville, reconstituée pour ressembler à ce qu'elle était dans les années 70, est aussi importante que l'histoire qui s'y déroule. L'ambiance lourde et corrompue instaurée par la pègre et son fonctionnement renvoie l'image d'une cité phocéenne en souffrance, complexe, aspirant au calme mais tirée vers le bas par une mafia omniprésente.
5. Un long-métrage héritier des grands polars des années 70
En allant voir La French, impossible de ne pas penser à Jacques Deray (Borsalino), Jean-Pierre Melville (Le Deuxième souffle), ou encore Henri Verneuil (Peur sur la ville). Des réalisateurs qui ont marqué le cinéma français par leurs films policiers, des polars à l'esthétique bien particulière et qui sont restés en mémoire. Cédric Jimenez a cependant modernisé tout cela en ajoutant une petite touche "américaine" : la confrontation au sommet entre deux fortes têtes, l'alternance entre scènes d'action musclées et plongée dans l'univers intime des héros... La French se place sans aucun doute comme un renouveau des polars made in France !
VIDEO. Retrouvez l'interview de Jean Dujardin à l'occasion de la sortie en salles de La French :
1. La confrontation Jean Dujardin - Gilles Lellouche
Oui ils sont amis dans la vie, et souvent à l'écran (Les Petits Mouchoirs, Les Infidèles). Mais pour la première fois, La French met en scène Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans la peau d'ennemis jurés... et cela fait du bien. Non seulement parce que les deux comédiens sont crédibles, mais surtout parce que le duo fonctionne si bien que l'on sent la tension monter à travers leurs personnages. Des personnages bien plus complexes que ce qu'ils ne laissent paraitre. Les deux comédiens, brillants, portent le film et lui donne son ton énergique et franc.
2. Jean Dujardin, le patron
Si Gilles Lellouche dans la peau du parrain de la pègre Gaëtan Zampa impressionne par sa stature et son visage fermé, c'est Jean Dujardin qui apparait comme la lumière de ce film. Drôle quand il le faut, fragile mais surtout déterminé, le personnage qu'il incarne, celui du juge Pierre Michel, semble avoir été taillé pour lui. On a à l'écran du grand, du vrai Dujardin... l'acteur à l'élégance impeccable et au jeu subtil, à la fois calme et à fleur de peau.
3. L'histoire du juge Pierre Michel
Une histoire trop souvent oubliée. Celle de Pierre Michel, juge qui s'est fait un nom, un vrai, à Marseille en combattant le grand banditisme et notamment la French Connection. Un combat qui lui coutera d'ailleurs la vie, en 1981, alors qu'il n'avait que 38 ans. Dans les années 70, Marseille était en effet une plaque tournante du trafic de drogue au niveau mondial. La French Connection avait pu opérer pendant des années avant que le juge Michel ne décide de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. A travers le film de Cédric Jimenez c'est le courage, la dureté et l'audace d'un homme qui sont salués.
4. Marseille, personnage à part entière
La French met par ailleurs en scène un personnage magistral, discret mais pourtant bien présent : Marseille. La ville, reconstituée pour ressembler à ce qu'elle était dans les années 70, est aussi importante que l'histoire qui s'y déroule. L'ambiance lourde et corrompue instaurée par la pègre et son fonctionnement renvoie l'image d'une cité phocéenne en souffrance, complexe, aspirant au calme mais tirée vers le bas par une mafia omniprésente.
5. Un long-métrage héritier des grands polars des années 70
En allant voir La French, impossible de ne pas penser à Jacques Deray (Borsalino), Jean-Pierre Melville (Le Deuxième souffle), ou encore Henri Verneuil (Peur sur la ville). Des réalisateurs qui ont marqué le cinéma français par leurs films policiers, des polars à l'esthétique bien particulière et qui sont restés en mémoire. Cédric Jimenez a cependant modernisé tout cela en ajoutant une petite touche "américaine" : la confrontation au sommet entre deux fortes têtes, l'alternance entre scènes d'action musclées et plongée dans l'univers intime des héros... La French se place sans aucun doute comme un renouveau des polars made in France !
VIDEO. Retrouvez l'interview de Jean Dujardin à l'occasion de la sortie en salles de La French :
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